Pour chiffrer les accords, on écrit les intervalles formés à partir de la note de basse.
Quelques conventions :
- On peut ne pas écrire le chiffre « 3 ». Si rien n’est écrit, on peut donc déduire qu’il faut jouer (ou écrire) une tierce. De la même manière, on peut également ne pas écrire le chiffre « 5 ».
- Les intervalles diminués sont barrés.
- Le signe + est placé devant l’intervalle qui donne la note sensible (dans l’accord de dominante).
Chiffrage de l’accord parfait :
- état fondamental : accord de quinte. Basse = note fondamentale.
- 1er renversement : accord de sixte. Basse = note de tierce.
- 2ème renversement : accord de sixte et quarte. Basse = note de quinte.
Chiffrage de l’accord de septième de dominante :
- état fondamental : le « + » est en fait un « +3 » : souvenez-vous qu’on peut ne pas écrire le chiffre 3. Basse = note fondamentale.
- 1er renversement : sixte et quinte diminuée. Basse = note de tierce.
- 2ème renversement : la sensible est une sixte au-dessus de la note de basse. Basse = note de quinte.
- 3ème renversement : la sensible est une quarte au-dessus de la note de basse. Basse = note de septième.
Après une année de FA1 dans une académie de Bruxelles, je découvre ce site qui m’apporte tout ce qui m’a manqué au niveau des exercices pratiques. Merci pour cet outil efficace et visionnaire qu’il serait formidable de voir partagé et intégré par toutes les académies de musique en FWB ! 🙂