Pour chiffrer les accords, on écrit les intervalles formés à partir de la note de basse.
Quelques conventions :
- On peut ne pas écrire le chiffre « 3 ». Si rien n’est écrit, on peut donc déduire qu’il faut jouer (ou écrire) une tierce. De la même manière, on peut également ne pas écrire le chiffre « 5 ».
- Les intervalles diminués sont barrés.
- Le signe + est placé devant l’intervalle qui donne la note sensible (dans l’accord de dominante).
Chiffrage de l’accord parfait :

- état fondamental : accord de quinte. Basse = note fondamentale.
- 1er renversement : accord de sixte. Basse = note de tierce.
- 2ème renversement : accord de sixte et quarte. Basse = note de quinte.
Chiffrage de l’accord de septième de dominante :

- état fondamental : le « + » est en fait un « +3 » : souvenez-vous qu’on peut ne pas écrire le chiffre 3. Basse = note fondamentale.
- 1er renversement : sixte et quinte diminuée. Basse = note de tierce.
- 2ème renversement : la sensible est une sixte au-dessus de la note de basse. Basse = note de quinte.
- 3ème renversement : la sensible est une quarte au-dessus de la note de basse. Basse = note de septième.